Connexion
Télécharger

Cantate à l’étendard

1 – Sonnez Fanfares triomphales,
Tonnez canons, battez tambours !
Et vous, cloches des cathédrales,
Ebranlez-vous comme au grand jour !
En ce moment la France tout entière
Est debout avec ses enfants
Pour saluer, comme nous, la bannière
De la Pucelle d’Orléans !

(Refrain) Etendard de la délivrance,
A la victoire il mena nos aïeux,
A leurs enfants il prêche l’espérance,
Fils de ces preux, chantons comme eux,
Fils de ces preux, chantons comme eux,
Chantons comme eux,
Vive Jehanne, Vive la France !

2 – Quels noms fameux tu nous rappelles,
Drapeau sacré, toujours vainqueur !
Patay, Beaugency, les Tourelles,
Et Reims où tu fus à l’honneur !
A ton aspect, que la France reprenne
Sa vieille foi et sa vieille ardeur,
En t’acclamant que ton peuple devienne,
Plus généreux, plus rédempteur !

3 – Planant au-dessus de nos têtes,
Les grands Français de tous les temps
Réclament leur part de nos fêtes
En s’unissant à leurs enfants !
Les anciens Francs, les preux du Moyen-Age,
Et les braves des temps nouveaux
A Jehanne d’Arc rendent le même hommage,
Et lui présentent leurs drapeaux !

 

Ajouté à la base le 21 octobre 2019

Par : Emilie

Histoire du chant

Chant populaire, ce cantique a été composé en 1899 par l’abbé Marcel Laurent (né à Courtenay en 1860, est mort à Orléans en 1921.

Il a notamment été nommé maître de chapelle de la cathédrale Sainte-Croix d’Orléans en 1890, fonction qu’il assura jusqu’à sa mort, en 1921.) pour un chœur à quatre voix.

Il fut évêque de Monaco d’avril 1916 à sa mort.) Sur la première page de la partition autographe, établie pour le 7 mai 1899, le titre donné est : L’Etendard de Jeanne À l’Étendard, également connu sous les titres de Cantate à l’étendard ou d’Hymne à l’étendard ou encore L’Étendard.

Il est assorti d’une précision, peut-être notée dans un second et un troisième temps : Allegro triomphal avec Chœur (ces deux derniers mots semblent n’avoir été ajoutés qu’en troisième lieu, l’intervention du chœur étant précédée d’un épisode introductif à l’orchestre, qui occupe seul les deux premières pages). Musicalement, son caractère militaire est très prononcé.

Depuis 1899, À l’Etendard est chanté chaque année, à Orléans, au soir du 7 mai, au cours d’une des premières cérémonies des Fêtes johanniques annuelles (il est entonné à l’instant où le maire de la ville remet la bannière de Jeanne à l’évêque du diocèse).

L’hymne acquit rapidement un rayonnement national et même international, qui lui valut d’être considéré comme « une sorte de Marseillaise johannique », selon le mot de René Berthelot, directeur du Conservatoire d’Orléans de 1936 à 1972. Musicalement, son caractère militaire est très prononcé.

Application gratuite

Découvrez aussi

The house of the rising sun

C’est la mer

La marche des vagabonds

Surcouf

Ukraine

Sur le pont du Nord

Dès l’matin on prend la hotte

Tamarii volontaire

Nur langsam voran

L’harmonica

Titre de la vidéo *
Description
Importez ou enregistrez votre vidéo *
Votre vidéo ne doit pas dépasser 100 Mo. Retouchez là si nécessaire.
Visibilité de la vidéo *

Vous souhaitez avoir accès à l'intégralité du contenu ? Soutenez Canto en vous abonnant

L’abonnement donne accès à la lecture des partitions à leur téléchargement en format PDF, au téléchargement des carnets de chants en PDF ainsi qu’à la lecture en mode hors ligne sur mobile et tablette.

Vous souhaitez avoir accès à l'intégralité du contenu ?

ou