Intro
El meu avi (x4)
1 – El meu avi se’n va anar a Cuba
a bordo del “Català”
el millor vaixell de guerra
de la flota d’ultramar.
2 – El timoner i el nostramo
i catorze mariners
eren nascuts a Calella,
a Calella de Palafrugell.
3 – Quan el “Català” sortia a la mar
els nois de Calella feien un cremat
mans a la guitarra solien cantar :
Visca Catalunya! Visca el “Català”!
4 – Arribaren temps de guerres
de perfídies i traïcions
i en el mar de les Antilles
retronaren els canons.
I els mariners de Calella
i el meu avi enmig de tots-
varen morir a coberta,
al peu del canó.
5 – Quan el “Català” sortia a la mar
cridava el meu avi:
Apa, nois, que és tard!
però els valents de bordo
no varen tornar,
tingueren la culpa els americans
Ajouté à la base le 21 juin 2023
Par : Martin Léger
Histoire: «El Meu Avi» est une habanera catalane composée par Josep Lluís Ortega i Monasterio en 1968 qui rend hommage aux soldats tués pendant la guerre de Cuba.
Les paroles de la chanson font référence à un navire de guerre, «El Català», qui dans la chanson indique qu’il aurait été coulé à Cuba et dans la mer des Antilles (soi-disant en 1898, pendant la guerre de Cuba, mais ce n’est pas explicite dans les paroles) par les Américains. Selon la chanson, le nostramo (skipper), le timonier et quatorze marins, tous de Calella de Palafrugell, seraient morts.
Bien que les paroles soient une création littéraire, le contenu est basé sur les souvenirs réels du grand-père de l’auteur, un colonel à la retraite, qui a vécu la guerre personnellement. L’œuvre pourrait être inspirée par le capitaine Manuel Descamps Martínez (La Corogne 1853 – Canet de Mar 1923), un descendant de catalans, qui, avec le Masnoví Salvador Maristany i Sensat, commandait le bateau à vapeur «Montserrat». Le «Montserrat» transportait du matériel de guerre et des troupes lorsqu’il a brisé le blocus de l’île de Cuba de la marine américaine, et n’a pas été coulé là-bas, mais est retourné dans la péninsule.
Pour la double rupture du blocus et le transport de renforts vers l’île, Descamps s’est distingué en son temps et, plus modernement, en 1998, le gouvernement espagnol a fait déposer sa dépouille au Panthéon des Illustres Marins de San Fernando (Cadix). Entre 1883 et 1923, la Compañía Trasatlántica, propriétaire du «Montserrat», possédait également un bateau à vapeur appelé «Cataluña», mais il n’y a aucune trace de sa participation à la guerre.
En raison de sa popularité et de son contenu, en Catalogne, il est considéré comme un symbole identitaire. C’est, de loin, la habanera la plus enregistrée et celle que la plupart des groupes de habaneras chantent.
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