Paroles de La colombe et la fourmi
La deuxième Fable dont parle La Fontaine est : "Le Lion et le Rat".
Jean de la Fontaine (1621-1695) est le fabuliste le plus célèbre en France. Si tout le monde connaît le Corbeau et le Renard ou La Cigale et la Fourmi, bien d'autres fables méritent de l'attention.
Ici, le poète montre l'intérêt de la complémentarité, et en creux l'impasse dans laquelle peut conduire l'orgueil et la vanité.
L'autre exemple est tiré d'animaux plus petits.
Le long d'un clair ruisseau buvait une Colombe,
Quand sur l'eau se penchant une Fourmi y tombe.
Et dans cet océan l'on eût vu la Fourmi
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La Colombe aussitôt usa de charité :
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.
Ce Croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès qu'il voit l'Oiseau de Vénus
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon Villageois s'apprête,
La Fourmi le pique au talon.
Le Vilain retourne la tête :
La Colombe l'entend, part, et tire de long.
Le soupé du Croquant avec elle s'envole :
Point de pigeon pour une obole.
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A propos du chant "La colombe et la fourmi"
La deuxième Fable dont parle La Fontaine est : "Le Lion et le Rat".
Jean de la Fontaine (1621-1695) est le fabuliste le plus célèbre en France. Si tout le monde connaît le Corbeau et le Renard ou La Cigale et la Fourmi, bien d'autres fables méritent de l'attention.
Ici, le poète montre l'intérêt de la complémentarité, et en creux l'impasse dans laquelle peut conduire l'orgueil et la vanité.