Je t’envie petit moineau
Toi qui viens quelques fois pour me rendre visite
Perché sur l’un des barreaux
De cette minuscule lucarne à l’air si triste
Lorsque toi tu ne viens pas
J’y vois un coin de ciel, qu’on m’accorde en faveur
Mais je t’attends chaque fois
À croire que maintenant, tu sais lorsque c’est l’heure
Sò imprigiunattu
E Mama si nè more
Perduna, mio Mama
Di fà ti tantu male
Je ne peux pas faire un geste
Pour aller l’embrasser une dernière fois
Que m’importe à moi le reste
Car si elle se meurt, c’est à cause de moi
Elle qui ne s’endormait jamais
Sans avoir imploré la Madone, et les Saints
Elle qui avait tant donné
Pour qu’on dise plus tard, c’est un monsieur très bien
Sò imprigiunattu
E Mama si nè more
Perduna, mio Mama
Di fà ti tantu male
Sò imprigiunattu
E Mama si nè more
Perduna, mio Mama
Perduna mio
Par : Peraldi
Chanson d’Antoine Ciosi relatant la complicité d’un homme incarcéré et d’un petit oiseau venant chaque jour lui rendre visite à la fenêtre de sa cellule.
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