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Le navire du forban

(Refrain) C ‘était un fameux navire, Au cabestan vire vire,
Que la navire au forban Vire vire au cabestan
Que la navire au forban Vire vire au cabestan

1 – Il avait trois lieues moins guère
De l ‘avant jusqu’à
Un mousse aurait mis cent ans
Pour monter dans ses haubans

2 – En soie était sa voilure,
En or était sa mâture
Sa coque était en argent
Et ses hublots en diamant. (bis)

3 – Des korrigans et des fées
Faisant toutes les corvées
Et les matelots joyeux,
Flemmardaient à qui mieux mieux. (bis)

4 – Le patron jetait des filles
De temps en temps aux bons drilles
Qui vaillamment nuit et jour
Fêtaient le vin de l’amour

5 – Il prenait d ‘assaut les villes,
Encerclait toutes les îles,
Ses marins ne savaient plus
Que faire de leurs écus.

6 – Un jour une flotte entière,
Autour de lui fit croisière :
Le Navire fut vendu
Et le forban fut pendu.

7 – Ils ont bien fait de l ‘occire,
Ce sacripant ce vampire,
Car s ‘il naviguait encor
Nous irions tous à son bord.

Hélas il est allé cuire,
Au cabestan vire vire,
Dans la marmit ‘ de Satan
Vire vire, au cabestan.

Ajouté à la base le 10 décembre 2019

Par : Hugues T

Histoire du chant

Paroles de Théodore Botrel (Dinan 1868 – Pont Aven 1925); musique d’ Emile Feautrier, natif de la Roche Bernard, collaborateur fréquent de Botrel et auteur en particulier de la musique de « La Paimpolaise ».

Le Navire du Forban

Il est de bon ton de dénigrer Théodore Botrel. On lui reproche facilement de n’avoir écrit qu’en français et non pas en Breton, ce qui est parfaitement injuste puisque natif de Dinan, il n’a jamais été bretonnant! Par contre, qu’il ait décrit une Bretagne de carton-pâte quelque peu larmoyante est tout à fait probable. Qu’il ait écrit beaucoup trop de couplets patriotiques durant le Grande Guerre est indéniable pour nombre de bretons sourcilleux.

Voici, avec Le Navire du Forban, un aspect peu connu de notre barde, qui montre qu’il savait être facétieux, voire osé puisque, pour l’époque, quelques vers auraient pu déplaire à Anastasie… Ce chant a été publié en 1898 dans le recueil « Chansons de chez nous ».

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