1 – Not’ pays n’possède pas toujours
Dans le monde la cote d’amour
Mais on reconnaît pourtant
Que nous n’sommes pas méchants
Nous passons
Avec légèreté
Parmi toutes les difficultés
D’autres se feraient des ch’veux
Alors qu’nous restons joyeux
(Refrain) Nous les français
On ne se fait pas d’bile
On ne complique pas sa vie
Pour ceci ou cela
On n’croit jamais que ce s’ra difficile
On fait ce qui nous plait
V’là comme on est
Nous les français
2 – S’il fait froid qu’on ait pas d’charbon
On brûle sans hésitation
Ses vieilles quittances de loyer
Les sommations d’huissier
On brûle ses meubles son parquet
Son linge sale et ses vieux effets
Et si on s’appelle Landru
On brûle sa femme au surplus
3 – Quand surviennent les restrictions
Dans l’domaine d’l’alimentation
Comme il faut pourtant manger
Enfin se ménager
On fait du troc du marché noir
Sans s’épater sans s’émouvoir
Même des malins il parait
Fabriquent de faux triquets
4 – Lorsqu’on a plus de vêtement
Pour n’pas circuler comme Adam
On fait retourner son froc
Pour n’pas toucher au stock
Dans le temps nos politiciens
Faisaient comme les petits copains
Ils retournaient leurs vestes vivement
Ca s’pratiquait couramment
5 – Mais dans les grandes occasions
Pour redresser la situation
Un des nôtres au bon moment
Prend le commandement
Nous n’aimons pas non sans raison
Recevoir des coups de bâton
Pourtant nous trouvons normal
Le bâton d’un Maréchal
Ajouté à la base le 26 juillet 2022
Par : Slob
Une chanson sur la vie quotienne (Mars 1942) -le chauffage, le marché noir, l’habillement… – et qui, l’air de rien, finit sur une élégante allusion à la poigne de fer du Maréchal…
Auteurs : J.Poyet – A.Courtioux
Interprétation : Georges Milton
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