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Rencontre fortuite

J’ai tant aimé de toi sans qu’il nous fût facile,
J’ai bien tendu la main, timide et malhabile
Et j’ai tant espéré tant goûté de futur,
Jamais au grand jamais je n’en fus vraiment sûr.
Que le vent d’ Harmattan emporte ma chanson
Dans les déserts arides de l’Afrique profonde
Et que ce vent de sable apporte à ma maison
Les hurlements du vent que tu fais quand tu grondes.

(Refrain) Ma belle de chanson d’une rencontre fortuite,
Je laisse tes doigts de plume en écrire la suite.

Tes yeux de tourterelle ceints de mille dentelles,
Ta bouche de cristal pareil à du vermeil
Me sont comme un accueil, une halte guerrière
Comme un étang bleu clair au sein d’une clairière
Ton regard est sur moi tendre mais vigilant
Tes mains ne frôlent pas, ton maintien est sans tache,
Mais ne le pense pas y être indifférent
Ne m’imagine pas en être veule ou lâche.

3 – Et un jour tous les deux sur le même chemin
Nous croiserons nos yeux jusqu’au même matin,
Et nous suivrons les routes qui mènent à demain
C’est la carte au trésor d’un très vieux parchemin.

(Refrain x2)

Ajouté à la base le 27 février 2020

Par : Alain Evano (Musica'Sons Prod)

Histoire du chant

Paroles : Michel Tonnerre

Musique : Yannick Ar Bleiz

Naissance 30 juin 1949 Quimperlé

Décès 3 juillet 2012 Lorient

Genre musical : chants de marins

Michel Tonnerre

Michel Tonnerre a vécu à Groix. Son père était mareyeur groisillon. Il commence à écrire sérieusement à 18 ans au lycée Kersa à Paimpol. puis à jouer avec un ami guitariste devant des marins qui fréquentaient les bars de Lorient. Il crée avec des amis le groupe Djiboudjep, avec ses chansons et reprises qui deviendront peu de temps après des classiques de la chanson de marin, telles Quinze marins ou Satanicles.

Après être rentré dans l’entreprise de son père, il monte une affaire d’import-export avec un gros client espagnol et effectue là-bas un mois et demi de prison pour évasion de devises, relaxé en appel par le fisc français. De retour d’Espagne en 1987, l’entreprise familiale ayant fait faillite, Michel Tonnerre décide d’embarquer à bord du cargo d’un ami qui faisait du cabotage, puis de multiples voyages : Nouvelle-Calédonie, l’île des Pins, la Tasmanie, les Philippines, le Vanuatu, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, l’Australie, La Réunion.

En revenant à Lorient, il débute une carrière solo, entouré de musiciens de renom, avec un premier album Fumier d’baleine. En 1996, il écrit, réalise et joue l’opéra pirate Libertalia. Le spectacle n’a été joué que deux fois à Ploemeur devant 700 personnes.

En 2008, il sort C’est la mer…, son 6e album studio, dans lequel il conte le périple de son grand-père embarquant moussaillon à La Rochelle, mais aussi les vies tumultueuses des flibustiers comme L’Olonois, ou Barbe Noire ainsi que la beauté et la furie de la mer. Son dernier album, sorti en 2012, s’intitule Ar mor.

Le chanteur meurt d’un cancer le 3 juillet 2012, à l’âge de 63 ans.

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