1 – Un jour, dans la fusillade
Galopant à l’inconnu
Nous allions en cavalcade
Tu étais mon camarade,
Celui que j’aimais le plus. (bis)
2 – Un cavalier par bravade
Des siens le plus résolu
Me porta son estocade
Ce fut toi mon camarade
Ce fut toi qui la reçus. (bis)
3 – J’ai vengé l’estafilade
Que ce coup t’avait valu
Mais très tard, dans la nuit froide,
J’ai pleuré mon camarade
Près de ton corps étendu. (bis)
4 – Je suis ma route maussade
Et je chevauche sans but
Au hasard d’une embuscade
J’ai perdu mon camarade
Je ne rirai jamais plus. (bis)
5 – Prince écoute ma balade
Et cet appel éperdu
Prie le Dieu des cavalcades
De placer mon camarade
A la droite de Jésus. (bis)
Par : Lancelot G
Jean de Brem, journaliste et parachutiste, a adapté sur l’air allemand de J’avais un camarade (“Ich hatt’ einen Kameraden”) , ces paroles pour rendre hommage à ses compagnons morts pour la France au combat en Algérie et au-delà, aux sentiments de la fraternité au combat.
Suivent les paroles d’origine de la chanson, qui remonte au tout début du XIXe siècle (vers 1809). Elle a été écrite par Ludwig Ulhand, un poète romantique allemand.
1 – Ich hatt’ einen Kameraden,
Einen bessern findst du nit.
Die Trommel schlug zum Streite,
Er ging an meiner Seite
In gleichem Schritt und Tritt. (bis)
2 – Eine Kugel kam geflogen:
Gilt’s mir oder gilt es dir ?
Ihn hat es weggerissen,
Er liegt vor meinen Füßen
Als wär’s ein Stück von mir (bis)
3 – Will mir die Hand noch reichen,
Derweil ich eben lad’.
“Kann dir die Hand nicht geben,
Bleib du im ew’gen Leben
Mein guter Kamerad!” (bis)
Canto est notre trésor commun, en ligne et collaboratif, à emmener partout avec soi, pour chanter tout le temps !
L’abonnement donne accès à la lecture des partitions à leur téléchargement en format PDF, au téléchargement des carnets de chants en PDF ainsi qu’à la lecture en mode hors ligne sur mobile et tablette.