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MONACO – HYMNE MONÉGASQUE

(Refrain) Despoei tugiu̍ sciü d’u nostru paise
Se ride au ventu, u meme pavayu̍n
Despoei tugiu̍ a curu̍ russa e gianca
E sta̍ l’emblema, d’a nostra liberta̍
Grandi e i piciui, l’an sempre respeta̍

1 – Oila cü ne toca !
Oila cü ne garda !
Fo che cadün sace ben aiço d’aiçi :

2 – Amu avü sempre r’a meme tradiçiu̍n
Amu avü sempre r’a meme religiu̍n
Amu avüu per u nostru unu̍
I meme Pri̍ncipi tugiu̍
E düsciün nun pura ne fa scangia
Tantu ch’au celu, u suriyu lüjera̍ ;
Diu n’agiütera̍
E mai düsciün nun pura ne
fa scangia
düsciün.
Nun sëmu pa gaire,
Ma defendëmu tüti a nostra tradiçiun ;
Nun sëmu pa forti,
Ma se Diu voe n’agiütera !
Oila cü ne toca !
Oila cü ne garda !
Fo che cadün sace ben ailo d’aili :

Ajouté à la base le 9 juillet 2020

Par : FX

Histoire du chant

C’est dans un contexte politique difficile que naquit l’Hymne monégasque.

Sous le règne du Prince Florestan Ier (1785-1856), souverain monégasque en 1841, la Principauté connaissait une situation intérieure instable. Dès 1821 des troubles répétés éclataient à Menton. Les agents du Royaume de Sardaigne, interprétant abusivement le traité signé à Stupinigi, le 8 novembre 1817, exploitaient habilement le mécontentement que causaient dans le pays certaines mesures inopportunes prises par le Gouvernement princier d’alors. Le protectorat imposé à la Principauté n’était, dans l’esprit du Roi de Sardaigne, que l’acheminement vers une annexion pure et simple.

Le notaire Théophile Bellando de Castro (1820-1903), poète et musicien à ses heures, prit en 1841 la décision de répliquer à la diffusion à Monaco de chansons séditieuses importées du Comté de Nice, en composant un chant patriotique (en langue française), hommage de loyauté envers le Prince et sa famille1. Plus tard, Castil-Blaze modifia son tempo et fit quelques changements mineurs pour doter ce chant patriotique d’une harmonie de base. En 1848 la Garde nationale, créée par le Prince Florestan, adopta la chanson de Théophile Bellando de Castro comme chant de ralliement. En 1896 Charles Albrecht composa un arrangement pour piano, publié par Tihebaux à Paris et nommé Air National de Monaco. En 1897, Decourcelle de Nice, imprima une édition appelée 429 Hymne National de Monaco pour piano.

Des années plus tard, Francois Bellini orchestra le chant d’Albrecht. Ce nouvel arrangement pour un trio jugé trop long en 1900 ne fut plus joué. La version moderne a été créée par Léon Jehin en 1914 et jouée pour la première fois lors du 25e anniversaire du couronnement du Prince Albert Ier. Enfin, en 1931, Louis Notari écrivit de nouvelles paroles (en langue monégasque), adoptées depuis comme version définitive.

Source Wikipédia

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