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Les gâs de Morlaix (La cordelière)

1 – Durant que nous faisons le guet
Parlons un peu de Primauguet (bis)
Qui commandait “La Cordelière”
La frégate armée à Morlaix
Pour faire la chasse aux anglais (bis)

2 – Nos gas, chantant à coeur perdu
Abandonnèrent le Dourdu (bis)
Il s’en allaient, la mine fière,
Combattre l’ennemi vainqueur
L’espoir aux yeux, la haine au cœur ! (bis)

3 – C’est vers la pointe St-Martin
Que Primauguet, la vaillant fieu (bis)
Voyant une frégate anglaise
Fondit dessus comme un vautour :
C’était pour li dire ” Bonjour !” (bis)

4 – Comme on allait prendre d’assaut,
A l’abordage son vaisseau (bis)
Le sale anglais, mal à son aise
Nous mit le feu par les deux bouts !
Et prit le large au vent à nous ! (bis)

5 – La “Cordelière” au raz du flot
Flambait tout comme un grand brûlot (bis)
“Pour li rendre sa politesse,
“Dit, Hervé, je vas, sans délais,
“Allumer la pipe à l’Anglais!” (bis)

6 – Le failli-chien le vit venir
Fit force-voile pour s’enfuir… (bis)
Hervé, le gagnant de vitesse,
Dit : “La mer sera mon linceul,
“Mais je n’y vas pas coucher seul !” (bis)

7 – Et, l’accostant par son tribord,
Il mit la flamme à son bord, (bis)
C’est un honneur pour l’Angleterre
D’avoir vu sauter tous les siens
Avec nos braves Morlaisiens !” (bis)

8 – A nos enfants, n’oublions pas
De parler des douze cents gas (bis)
Sombrés avec “la Cordelière”
En entraînant trois mille Anglais !
C’est la devise de Morlaix
“Si les Anglais te mordent!…, mords-les !!! (bis)

Ajouté à la base le 19 novembre 2019

Par : Lise Bx

Histoire du chant

Théodore Botrel honore ici la mémoire de Hervé de Portzmoguer, dit « Primauguet », né au manoir de Porsmoguer en Plouarzel vers 1470 et mort en mer, en rade de Brest le 10

août 1512.

Célèbre officier de marine et pirate breton des XVe et XVIe siècles, il commande la nef La Cordelière à bord laquelle il trouve la mort en combattant l’amiral Howard

Son dernier combat est la fameuse bataille en rade de Brest du 10 août 1512 à bord de la Cordelière où il remporte une victoire posthume sur la flotte anglaise.

Au cours d’une rencontre au large de la pointe Saint-Mathieu avec l’escadre anglaise de Howard qui venait de piller Le Conquet et Crozon, Portzmoguer aborde Le Régent. Les deux

bâtiments s’étant accrochés l’un à l’autre, et les équipages se battent au corps à corps.

Portzmoguer entrevoit alors la défaite et décide de faire sauter son navire et par là même celui des Anglais. Il prépare son équipage et ses invités à mourir par cette phrase « Nous

allons fêter saint Laurent qui périt par le feu ! ». Le feu est mis à la sainte-barbe de La Cordelière. Environ 1 500 victimes sont à déplorer, dont les deux tiers du côté breton, parmi

lesquelles le capitaine, Hervé de Portzmoguer.

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